Au dernier Conseil : urgence et huis clos

Urgence et huis clos... Telles étaient les caractéristiques du dernier Conseil municipal, ce mardi 23 février à neuf heures. En audioconférence s’il vous plaît.

Urgence car il fallait sans plus tarder décider d’une création de poste ainsi que du remplacement d’agents qui sont partis, qui vont partir... ou qui pourraient partir. Dixit M. Delepierre.

Et quand un représentant de l’opposition, en l’occurrence Philippe Brillault, s’interroge sur les raisons d’une pareille procédure, il lui est répondu que « gouverner c’est prévoir ».

Dans le même esprit, si un autre élu minoritaire lui demande avec insistance des précisions sur le coût réel de ces embauches multiples, il lui est répondu par une vague estimation.

Il y a urgence, n’est-ce-pas. Et le maire fera le point sur cette dépense une prochaine fois, dans le cadre du débat d’orientation budgétaire.

A priori, il y en aurait tout de même pour 210 000 euros de salaires et de charges. Et l’on rappelle que le nouvel édile a déjà procédé à l’embauche de deux directeurs à son cabinet.

Bien entendu, notre groupe responsable sait faire la part des choses. Ce qui l’a conduit à approuver le remplacement d’un fonctionnaire parti pour incompatibilité d’humeur.

Ainsi va la vie municipale dont les réunions du conseil sont les plus éloquentes des illustrations. Une ambiance sinistre, des justifications confuses, un autoritarisme saisissant.

Et toujours une expression majorale plutôt difficile à comprendre, trop souvent illustrée par un humour méchant inspiré par une mauvaise rancoeur.